Aide de jeu JDR : Jeu, puissance et joueurs professionnels...
Aujourd'hui, nous vous proposons une aide de jeu concoctée par Iris. Bonne lecture !Affirmer sa puissance par le jeu
Les jeux mathématiques et logiques se répandent par tradition orale, mais aussi plus largement en Reizh via des livres imprimés destinés à un public cultivé et aisé. Ils égayent les longues soirées d’hiver pour les gens de la bonne société. Ces loisirs élèvent l’esprit, aiguisent le sens logique et sont inaccessibles au commun des mortels, ce qui les rend tout particulièrement séduisants... Pour un seigneur, le succès dans les jeux logiques et stratégique est d’ailleurs un bon moyen de montrer sa supériorité tactique en écrasant ses adversaires à l’aide d’astuces discrètes qu’il pourrait avoir apprises d’un mentor de sa famille. Une partie d'échec entre le chef d'une maison d'âge mûr et un jeune chevalier ambitieux peut ainsi concentrer la même tension qu'une joute verbale ou à l'épée, traduisant les rapports de force de manière silencieuse, mais non moins intense.
Le roi de Taol-Kaer écoutant les travaux des historiens... des discussions intenses qui peuvent tourner à la une partie d'échec !
Nouveau métier : Joueur professionnel
- Domaine primaire : Représentation
- Domaine Secondaire : Relation
Le jeu de Nim
Règle sur jetons
Le jeu de Nim est un jeu de stratégie et de mathématique qui permet aux joueurs initiés de l’emporter presque à coup sûr sur ceux qui ne connaissent pas les clefs et subtilités.Deux joueurs s’affrontent et jouent à tour de rôle. Devant eux se trouvent de un tas de jetons. Chaque pile comprend un nombre connu de jetons, par exemple 18. À chaque tour il est possible de prendre 1 à 3 éléments. Celui qui prend le ou les derniers jetons a gagné.
Variante sur somme
Deux joueurs s’affrontent et jouent. Le but est d’atteindre le nombre 30 par exemple, en additionnant à tour de rôle des nombres compris entre 1 et 6. Pour gagner, il faut mener un raisonnement rétrograde : au dernier tour, il faut que l’adversaire ne puisse atteindre 30 en ajoutant de 1 à 6, donc il faut arriver à poser 23. Par suite, il est possible de poursuivre en déterminant quels sont les paliers gagnants. Attention cependant à ne pas utiliser trop visiblement cette tactique sur chaque partie, sous peine d’être percé à jour…Vous pourrez trouver d'autres informations sur le jeu de Nim sur cette page wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jeux_de_Nim
Duel sans épée
Comme les mathématiques sont appréciées des puissants qui trouvent avec elles un moyen de se démarquer du commun peu instruit, et que par ailleurs, nombre de jeux de logiques demandent peu de matériel, il est assez simple pour le meneur de les utiliser pendant une partie. Il pourra s’agir de défis posés par un gardien ou un informateur facétieux : une victoire contre une réponse. L’enjeu pourrait cependant être plus important. En effet, s’il est d’usage entre guerriers de se mesurer les armes à la main pour déterminer le vainqueur d’une dispute, l’équivalent pour des érudits, des bardes ou des intrigants pourrait être de gagner un jeu. Des fortunes comme le destin d’otages pourraient alors dépendre du sens logique des PJ… Le jeu de Nim par sa simplicité apparente est facile à mettre en place et constitue un défi pour l’ensemble des Joueurs face au Meneur.
Bon jeu à tous !
Excellente aide de jeu !
RépondreSupprimerCe permet de varier de l'éternel jeu de dés pour se faire de l'argent dans une taverne. Puis, comme le hasard n'est pas le facteur le plus déterminant, les enjeux peuvent être bien plus importants qu'une simple mise d'argent.
Merci !
Merci, très intéressant ! Je me souviens avoir vu l'équivalent du jeu de Nim dans "Fort Boyard" il y a des années... j'avais en tête la tactique parfaite à l'époque, il va falloir que je la retrouve :D
Supprimer"Alors qu'il venait d'épuiser l'ensemble de ses arguments à tenter de convaincre le Duc de venir en aide à son village, Taran repensa à son arrivée au palais, à ces imposantes colonnes de marbre tout autour de lui, à ces dalles bigarrées de noir et blanc sous ses pieds et au cavalier triomphant représenté dans les armoiries du souverain... Il n'avait plus rien à perdre.
RépondreSupprimer- Monsieur le Duc, que diriez-vous d'une partie d'échec... ?"