Les vendredis de l'angoisse - Une Raison d'agir - EP 3

12/27/2013 09:00:00 PM Esteren 0 Comments

Pendant tout l'hiver, quoi de mieux que le feuilleton d'une petite nouvelle horrifique pour animer vos soirées auprès du feu ?

Chaque vendredi, à 21 heures, nous vous proposerons un nouvel épisode de la nouvelle "Une Raison d'agir" écrite par Iris, l'une des auteurs des Ombres d'Esteren. Cette nouvelle sera publiée dans un recueil nommé Hantises, à paraître en 2014. Vous retrouverez plus d'informations sur cette future publication ici.

Dans l'épisode précédent ...:

Je compris que j’avais commis une terrible erreur en acceptant ce mariage si commode.

Malgré toutes mes appréhensions, il me fut impossible d’infléchir la volonté de Cethern. Tout ce que je pus maladroitement exprimer n’étaient que les inquiétudes d’une petite fille qui n’avait connu qu’un château bien entretenu. Je ne savais pas reconnaître le potentiel de ces murs froids, de la charpente pourrie et du toit percé. La solitude effroyable et désespérante que je lui décrivais en lui désignant le village sinistre situé à une demi-heure à pied était très exagérée : les gens d'ici avaient seulement besoin d’un peu de temps pour s’habituer à de nouvelles figures, voilà tout.


*
* *

Une Raison d'agir - épisode 3

Descendant de cheval dans la cour qui n’était pas pavée, je tentai de voir les lieux à sa manière. Un portail, à gauche une tour branlante qui me paraissait fort dangereuse. Un court chemin de ronde menait au corps principal du château. À droite, la tour était plus petite et biscornue. Le puits était proche de l’écurie, et dans le prolongement, on arrivait à la porte de la cuisine, semi-enterrée. Le premier étage était encore en partie utilisable. En revanche, les grandes salles de réception, les chambres du seigneur, tous les lieux de prestige dominant les environs avec une vue vertigineuse, étaient réduits à l’état de ruines. Il manquait de très larges pans à la toiture. Il était encore possible d’accéder au premier et deuxième étage de cette partie par les escaliers en colimaçon latéraux. Un villageois taciturne qui nous avait accueilli et servi de guide nous mit en garde : le plancher était en très mauvais état. Si on voulait circuler sur ces niveaux, il fallait le faire en suivant les poutres maîtresses qui tenaient encore bien. Ailleurs, c’était courir le risque d’une chute mortelle. Même Cethern, d’un naturel optimiste et courageux, blêmit en entendant un craquement inquiétant sous ses pas alors qu’il s’aventurait trop loin du sentier désigné.

Cette nuit-là, Cethern ne dormit que très peu, réfléchissant avec un air soucieux que je ne lui connaissais pas. Il n’avait pas voulu connaître mon avis, arguant que c’était à lui de régler ce problème et que je n’avais aucune inquiétude à me faire, tout cela s’arrangerait très vite. Notre voyage jusqu'ici m'avait épuisée, je n’avais donc pas insisté malgré mon scepticisme et m’étais endormie vaincue par la fatigue.

Il m’arracha au sommeil avant l’aube. Alors que je cherchais encore avec peine à rassembler mes pensées, il se mit à parler avec animation. Il exultait. Il avait un plan, il savait quoi faire. Il allait partir sur le champ. En attendant je n’avais qu’à commencer les travaux les plus urgents de la toiture, j’aurais bientôt de ses nouvelles. Il trouverait de l’argent.

Je le vis s’en aller alors que l’aube pointait à peine. Je m’étais enroulée dans une couverture de laine avec l’impression de vivre un rêve. Tout cela me paraissait si étrange, absurde, vain. Mais que pouvais-je attendre de quelqu’un convaincu de pouvoir s’élever grâce à son épée ? À lui l’aventure, l’épopée, les rencontres inattendues, les découvertes et les explorations de ruines mystérieuses en quête de trésors. Moi, il me restait une ruine habitée par les vents froids qui s’insinuaient partout. D’interminables journées monotones dans un paysage de pierre, de poussière et de glace. Une solitude à la limite de l’insoutenable. Les villageois m’ignoraient, et parlaient, quand ils parlaient, avec un accent à cause duquel je ne comprenais presque rien. Ils vinrent s’occuper des travaux visant à stabiliser la dégradation du toit. Ils installèrent des échelles un peu partout, enlevant le plancher le plus dangereux, laissant de grands vides à la place. Il me semblait que les échos n’en devenaient que plus fantomatiques.



Les semaines se déroulèrent dans l’ennui et le silence. L’hiver vint, et la neige me parut une prison blanche, une vision de mort, morne et désespérante. Je me sentais prise au piège, presque emmurée, enterrée vivante. Dans cette prison où seule ma docilité m’avait enfermée, je passais de longues heures à étudier mes quelques livres. Sans la moindre distraction autre que le vol de mon ami le vautour qui planait souvent au-dessus des Hauts-Vents, j’avais le temps de chercher à résoudre les énigmes du langage occulte que je découvrais et apprenais péniblement. Les mystères de ce monde libéraient mon esprit. Chercher à comprendre l’étrange occupait mes pensées et m’évitait de trop m’apitoyer sur mon sort.



*
* *

Rendez-vous vendredi prochain à 21 heures !

Vous pouvez retrouver les épisodes précédents :

0 commentaires:

Les vendredis de l'angoisse - Une Raison d'agir - EP 2

12/20/2013 09:00:00 PM Esteren 2 Comments

Pendant tout l'hiver, quoi de mieux que le feuilleton d'une petite nouvelle horrifique pour animer vos soirées auprès du feu ?

Chaque vendredi, à 21 heures, nous vous proposerons un nouvel épisode de la nouvelle "Une Raison d'agir" écrite par Iris, l'une des auteurs des Ombres d'Esteren. Cette nouvelle sera publiée dans un recueil nommé Hantises, à paraître en 2014. Vous retrouverez plus d'informations sur cette future publication ici.

Dans l'épisode précédent ...:

Un archer banda son arc pour tuer « cet oiseau de malheur ». Il visa, et moi je priais la providence qu’il échouât. Cethern l’encouragea, et moi je n’avais pas la force de m’interposer tandis que tous semblaient si unanimes. La flèche fusa, mais manqua de loin le rapace qui s’éloignait déjà, ayant apparemment repéré une carcasse sur un versant lointain. Il ne fut bientôt plus qu’un point à l’horizon. J’étais soulagée et les autres se contentaient de plaisanter.

On m’arracha soudain à mes pensées en m’enlaçant gentiment en m’embrassant :

« Steren, tu peux te réveiller, nous sommes presque arrivés ! »

*
* *

Une Raison d'agir - épisode 2

Je répondis à Cethern, mon époux, d’un vague sourire. Il entreprit de me rassurer quant à l’affreux volatile qui n’aurait pas le loisir de porter son ombre d’infortune sur notre mariage et notre vie aux Hauts-Vents. Comme souvent, il ne me comprenait pas. Il croyait que j’avais peur de superstitions irrationnelles. Parce que je lisais souvent, il s’était mis dans la tête que j’étais une rêveuse fragile et impressionnable. Notre union était tout autant le résultat d’un malentendu.

Voilà moins de trois semaines, Tante Haelara discutait de la répartition des biens entre ses enfants, tenant à être juste et ne laisser personne dans le dénuement. Des legs aux serviteurs de longue date étaient également prévus, tout était en train d’être organisé et elle pourrait par la suite vieillir en paix. À la surprise de tous, quand il fut question de moi, Cethern affirma, comme si c’était une évidence, qu’il allait m’épouser. J’ai grandi dans l’ombre de mes cousins nobles, n’étant moi-même que roturière, une servante bien traitée. Je n’avais pas appris à dire « non », ou même à exprimer à haute voix mon avis. On décidait de ce qui était le mieux pour moi, et il me faut bien admettre que je n’avais jamais eu à souffrir de l’existence tiède et confortable qui m’était offerte. Je suivais par habitude les recommandations. Épouser Cethern ? Je n’avais rien contre lui, comment l’aurais-je pu ? C’était un jeune homme joyeux et courageux, toujours plein d’entrain. Il était très persuasif et bavard, tout le contraire de moi qui n’ai jamais su bien m’exprimer que par écrit. Son heureuse nature lui permettait de se moquer de son statut de cadet. Il affirmait à qui voulait l’entendre que cette difficulté serait l’occasion pour lui de s’illustrer héroïquement et de mériter par sa gloire ce que son aîné obtenait par le seul hasard de l’ordre des naissances. On me pressa d’accepter cette demande en mariage, et n’ayant rien à objecter de sérieux, je m’y résolus.

Une bourrasque s’insinua entre les pans de mes vêtements que je serrai contre moi en frissonnant.

Les Hauts-Vents. Je ne pus les contempler qu’avec gravité. Leur structure était tourmentée, décharnée et édifiée sur un promontoire dominant un précipice vertigineux. Elle m’évoquait irrésistiblement une tour brisée, image des ambitions et des vœux détruits. Cet ancien fort ayant servi à défendre Reizh contre les incursions gwidrites était encore empreint de sa fonction première. La pierre, la glace et la poussière semblaient être tout ce qu’il y avait à espérer ici. Une vie d’amertume. Je compris que j’avais commis une terrible erreur en acceptant ce mariage si commode.

Malgré toutes mes appréhensions, il me fut impossible d’infléchir la volonté de Cethern. Tout ce que je pus maladroitement exprimer n’étaient que les inquiétudes d’une petite fille qui n’avait connu qu’un château bien entretenu. Je ne savais pas reconnaître le potentiel de ces murs froids, de la charpente pourrie et du toit percé. La solitude effroyable et désespérante que je lui décrivais en lui désignant le village sinistre situé à une demi-heure à pied était très exagérée : les gens d'ici avaient seulement besoin d’un peu de temps pour s’habituer à de nouvelles figures, voilà tout.

*
* *

Rendez-vous vendredi prochain à 21 heures !

Vous pouvez retrouver les épisodes précédents :

2 commentaires:

Dearg épisode 2 est arrivé en boutique !

12/19/2013 12:50:00 PM Esteren 1 Comments

Et voilà, l'épisode 2 de la campagne des Ombres vient d'arriver en boutique ! Vous pouvez le retrouver dans votre magasin habituel ou le commander sur le web.



Livre 3 - Dearg : Episode 2
Ce supplément contient le deuxième épisode de la grande campagne des Ombres d’Esteren qui vous emmènera au cœur du royaume de Reizh et jusqu’aux portes de la capitale gwidrite d’Ard-Amrach ! Il inclut également “Dearg”, le deuxième album du collectif Esteren, composé par Jure Peternel.


· La Part des Ombres. Cette aide de jeu explore le côté obscur des Personnages et les potentialités narratives et dramatiques qui y sont liées. Elle donne des conseils sur la manière de les mettre en scène dans la campagne des Ombres d’Esteren. Les joueurs pourront explorer la face sombre de leurs Arcs narratifs... Mais attention aux
conséquences de leurs actes !

· Modhannan : Un Monde meilleur. Un grand scénario, centré sur la magience, qui guidera les Personnages du val de Dearg jusqu’au cœur des universités reizhites. Les joueurs seront confrontés à de nombreuses questions éthiques : quels choix feront-ils en pleine tourmente ?

· Mac-thogail : L'Héritage de la Rose. Un passé mystérieux et un voyage initiatique vers les terres saintes de Gwidre... ce troisième scénario de la campagne propose aux joueurs de découvrir les coulisses du Temple et de confronter leurs Personnages à des révélations aux conséquences imprévisibles.

· Dearg : la bande originale. Pour la première fois, un univers de jeu de rôle se dote d’une bande originale dirigée par un chef d’orchestre français et interprétée par l’un des plus grands orchestres symphoniques du monde !

La réalisation et l’enregistrement de ce nouvel album ont été rendus possible grâce à la mobilisation sans précédent de la communauté Esteren lors de la campagne de souscription Ulule en mars 2013. En plus de la bande originale de Dearg, l’album inclut trois morceaux de Delphine Bois (compositrice du premier album Esteren) et une composition originale du chef d’orchestre François Rousselot.


Il est donc accompagné de la bande originale orchestrale de Dearg dont voici deux extraits :

1 commentaires:

Petite revue de presse

12/19/2013 12:16:00 PM Esteren 0 Comments

Vous pouvez suivre les derniers articles publiés à propos des Ombres sur ce Scoop.it : http://www.scoop.it/t/les-ombres-d-esteren

Kerlaft le rôliste vient aussi de publier un long article sur les Ombres ici avec un retour de partie sur Automne rouge. Merci à lui !

Enfin, le dernier Casus Belli consacre un article complet sur Dearg, le tout illustré d'une interview de Nelyhann. Un papier fouillé et dense, dans lequel la rédaction a vraiment essayé de rendre compte de notre travail sur la campagne Dearg !


0 commentaires:

Les vendredis de l'angoisse - Une Raison d'agir - EP 1

12/13/2013 09:00:00 PM Esteren 2 Comments

Pendant tout l'hiver, quoi de mieux que le feuilleton d'une petite nouvelle horrifique pour animer vos soirées auprès du feu ? Et quoi de mieux que de commencer un vendredi 13 !!!!

Chaque vendredi, à 21 heures, nous vous proposerons un nouvel épisode de la nouvelle "Une Raison d'agir" écrite par Iris, l'une des auteurs des Ombres d'Esteren. Cette nouvelle sera publiée dans un recueil nommé Hantises, à paraître en 2014.

Ce recueil a été financé à l'occasion des derniers financements participatifs sur Kickstarter et Ulule et nous travaillons dessus. Voici la manière dont il se présentera :
  • Manuel de la Lune Noire. Un supplément d'une cinquantaine de page à propos des hantises, de l'occultisme, tout cela rédigé de la main de Steren Slàine, une jeune occultiste imaginée par Iris qui est par ailleurs l'auteure principal de ce supplément. Nous aurons donc un ouvrage assez narratif, vivant et surtout bourré d'aides de jeu, canevas, quelque figures issues des campagne Ulule et du bestiaire.
  • Recueil Hantises. Notre premier recueil de nouvelles dans l'univers des Ombres. Avec cinq auteurs : Ikaar, Iris, Pénombre, Nico du dème de Naxos et Elenyl. Quant à Nel, il est absent de ce supplément car il se consacre à la finalisation de la grande campagne Dearg ! Le devoir d'abord !

Trêve de bavardage, voici le premier épisode d'Une Raison d'agir :

*
* *
Une Raison d'agir - épisode 1

Toujours cette même route monotone que je suivais sans faillir, mais avec de plus en plus de réticence. Mon cheval avançait d’un pas régulier, ne me demandant aucun effort pour le maîtriser ; il me suffisait de rester assise sans réfléchir, à laisser vagabonder mes pensées, entre les chemins poussiéreux et l’horizon accidenté. Dans cette région montagneuse aride au nord de Boischandelles, non loin de la frontière gwidrite, il semblait que la végétation ne s’épanouissait que péniblement près des ruisseaux et des rivières issues de la fonte des glaciers. Tout le reste n’était que désolation désertique desséchée. Peut-être qu’à la belle saison le tableau était moins austère, mais en ce début d’automne déjà battu par des vents glacials, sous un ciel gris et bas, il me semblait que j’arriverais bientôt au bout du monde.

De la bibliothèque de Tante Haelara ne me restaient que cinq livres qu’elle m’avait autorisée à prendre, ignorant leur valeur véritable. Ils avaient été pillés en Gwidre dans des monastères durant la Guerre du Temple, son père Glezran Mac Emmanon ayant estimé qu’ils constituaient un butin de premier choix. En temps normal personne, en dehors des initiés de haut rang, n’avait le droit de compulser certains d’entre eux. J’avais pu lire tout mon saoul durant ces années à son service. Moi, la cousine éloignée, la pauvre parente, j’avais été acceptée par charité pour servir de demoiselle de compagnie à ses filles. Luisa avait depuis épousé un seigneur du Croissant d’Émeraude tandis qu’Abigail était partie se marier avec un vassal du Prince de Farl. Le domaine lui-même avait été confié à Osheen, le fils aîné. Il ne restait qu’une petite partie, un don facile à accorder au cadet Cethern : le domaine des Hauts-Vents. Ce fief où nous nous rendions.

Un rapace se laissait planer haut dans le ciel. Il devait connaître une sensation de liberté et de complétude dont j’étais convaincue qu’elle ne m’effleurerait jamais. Silhouette noire et altière à l’envergure impressionnante, je suivis son vol du regard avec une forme d’envie nostalgique.

« Le vautour de Corvus. Sale bête ! »

Cethern venait de désigner l’oiseau. C’était donc un charognard ? Dans les légendes on les décrit parfois comme des annonciateurs de mort, voire comme attirant le mauvais œil. Dans les ouvrages ayant une approche plus scientifique, j’ai lu qu’ils étaient nécessaires car en se nourrissant des morts, en se chargeant des carcasses pourrissantes, ils évitent que les maladies ne se répandent, que les dépouilles ne contaminent l’eau des rivières. Ces charognards ont une réputation effrayante alors qu’ils œuvrent pour le bien de tous en allant au-devant de l’horreur.

Un archer banda son arc pour tuer « cet oiseau de malheur ». Il visa, et moi je priais la providence qu’il échouât. Cethern l’encouragea, et moi je n’avais pas la force de m’interposer tandis que tous semblaient si unanimes. La flèche fusa, mais manqua de loin le rapace qui s’éloignait déjà, ayant apparemment repéré une carcasse sur un versant lointain. Il ne fut bientôt plus qu’un point à l’horizon. J’étais soulagée et les autres se contentaient de plaisanter.

On m’arracha soudain à mes pensées en m’enlaçant gentiment en m’embrassant :

« Steren, tu peux te réveiller, nous sommes presque arrivés ! »

*
* *

Rendez-vous vendredi prochain à 21 heures !

2 commentaires:

Une semaine après le concert...

12/08/2013 09:17:00 PM Esteren 0 Comments

Bonjour à tous,

Il y a une semaine, nous nous retrouvions tous à Lyon… difficile de redescendre sur Terre après une telle expérience, une telle intensité.

Nous voulons vous remercier pour votre présence, votre ferveur. Ce fut un honneur pour toute l’équipe artistique des Ombres mais aussi pour l’orchestre et les chœurs de Fourvière. Beaucoup d’émotions aussi, comme rarement on en ressent. Merci pour tous vos messages, vos emails !

Le concert fut grandiose et quelle enthousiasme dans le public ! Au final, le Grand Temple a accueilli un peu plus de 550 personnes avec un public très mixte. Tous ensemble, nous avons fait honneur au jeu de rôle ! Sans oublier la séance de dédicace, le concert RISE et bien sûr la soirée à Ukronium. Nous avons une seule envie : recommencer ! Vous pouvez retrouver un petit album photo sur facebook ici.

Comme certains l’ont remarqué, vous avez pu entendre deux morceaux inédits pendant le concert, spécialement composés pour l’occasion : l’Ouverture composée par le chef d’orchestre François Rousselot et Chevalier Argan composé par Jure Peternel. Nous saluons à nouveau l’implication et le travail de François et Jure qui ont donné toujours plus pour rendre cette soirée inoubliable ! Nous essayerons de vous mettre à disposition ces morceaux inédits.

Le concert a aussi été l’occasion d’écouter deux compositions de Delphine Bois, pour l'une extraite de son album d’Hommes et d’Obscurités, pour l'autre inédite « L’Horizon a disparu ». Ce morceau a la particularité d’être le premier avec des paroles, et sachez que ce n’est que le début… Pour le plaisir, vous pouvez l’écouter ici :



Pour conclure, je dirais que ce concert a symbolisé notre démarche et ce que nous souhaitons faire avec Esteren : vivre des moments forts ensemble, vous en donnez toujours plus dans un élan qui essaye de répondre à votre immense générosité et votre soutien fidèle.

MERCI À TOUS !

0 commentaires: